1866 – 1885

Dès le début du 18ème siècle, des avancées sur les instruments à vent favorisent leur développement (système sur tous les bois, invention du piston pour les cuivres et création des familles de saxophones et de saxhorns).

Parallèlement, pour l’instruction du peuple comme remède à ses malheurs, a été créée « l’Orphéon », qui désigne un ensemble vocal populaire. A partir de 1850, les instrumentistes rejoignent les voix et le mouvement orphéonique. Dès 1855, les sociétés instrumentistes connaissent une véritable expansion. A partir de ce moment le mot orphéon désignera fanfare (ensemble de cuivres) ou harmonie (ensemble de bois et de cuivres).

    Francis GELEZ

Chenôve en 1866, n’est alors qu’un petit village de la côte vigneronne et ne compte que 800 habitants.  Joseph GELEZ, marqué par le mouvement orphéonique et sous son impulsion fonde la Fanfare de Chenôve, qu’il dirigera durant trois années. Son fils, Francis GELEZ en sera le président jusqu’en 1878.

Joseph GELEZ laisse la baguette en 1869 (celui-ci décèdera en 1874 à l’âge de 50 ans des suites d’une maladie). C’est ainsi que Charles POISOT (compositeur et 1er directeur de l’école de musique de Dijon) pousse Eugène BOIVEAUT qui jouait du cornet à pistons dans la fanfare, à reprendre la direction de celle-ci. Ces derniers se côtoyaient fréquemment car leurs habitations étaient proches, et Charles POISOT connaissait les qualités musicales d’Eugène BOIVEAUT.

Eugène BOIVEAUT

Toujours présidé par Francis GELEZ, Mr BOIVEAUT conduit la fanfare à son premier concours à Beaune le 25 juillet 1869, où elle obtient un premier prix avec médaille d’argent. Pour vous donner une idée, le groupe est composé de 14 musiciens en 1872, ils sont ensuite 22 en 1878.

C’est 10 ans après sa création, le 22 septembre 1876, à la demande de Mr BOIVEAUT, que la fanfare obtient par le préfet une autorisation légale d’exister. En 1878, François GALLOIS, succède à Mr GELEZ Francis à la présidence de la fanfare.

Le 1er juillet 1877 la fanfare obtient le 1er  prix d’un concours de la ville de Dijon, le 15 août 1883, elle participe à un concours à Villeneuve-sur-Yonne et bien d’autres, elle commence à évoluer.

C’est en 1885 que Mr BOIVEAUT confie la baguette à Mr GOGUELAT Emile […]

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